Il vise à :

• Identifier les poches de stabilité et les conditions propices aux solutions durables ;
• Fournir une analyse fondée sur des preuves pour mieux saisir les opportunités de renforcer les
germes de la stabilité ;
• Informer des interventions sur mesure en réponse aux initiatives locales ;
Perspective globale sur les indices de stabilité.
Ils découlent de la stratégie sur les déplacements internes de l'OIM :
« Parallèlement à l'accent mis sur la production de données exploitables pour l'assistance humanitaire et la protection (voir SP 1.2), l'OIM soutiendra davantage les initiatives de données autour de la fragilité, des solutions et de la mobilité. Les données et les preuves pour le soutien politique aux parties prenantes nationales ainsi qu'aux acteurs du développement et de la paix plus largement, nécessiteront que l'OIM optimise ses activités de données sur les déplacements internes et ses cadres d'analyse ».

Le cadre s'efforce de souligner une norme minimale ainsi que de fournir des orientations pour les exercices de
collecte de données existants et nouveaux visant à répondre à des besoins d'information similaires. L'outil capture à la fois des indicateurs quantitatifs et qualitatifs pour mettre en évidence les causes profondes, les obstacles et les solutions ainsi que les perceptions des différentes parties prenantes clés sur les mêmes problèmes. Il identifie les principaux facteurs de stabilité, et comment ces facteurs influent sur la stabilité globale et comment ces facteurs évoluent au fil du temps.

Ajoutez de la granularité et fournir une analyse régulière et opportune des tendances émergentes et évolutive
au niveau communautaire et au niveau régional pour renforcer la programmation.

Méthodologie de l’indice de stabilité

Ils se trouvent dans une première phase « round1 » qui couvre les zones des trois frontières, le Liptako Gourma (Tillabéry) et le Lac Tchad (Diffa).
• Données recueillies par le biais d'entretiens avec des informateurs clés dans 1 912 localités touchés par les déplacements dans les quatre pays touchés par la crise du bassin du lac Tchad ;
• 38 indicateurs ont été collectés par localité pour mesurer les perceptions de la stabilité, de la sûreté et de la sécurité, des moyens de subsistance et des services de base, et de la cohésion sociale ;
• L'analyse en composantes principales permet de condenser l'ensemble multiple et complexe de facteurs qui influencent la stabilité en un seul score facilement comparable.

Il s’agit d’un projet qui est dans sa première phase d’une durée de 4ans (2021- 2025 avec une perspective multi-phase), mis en œuvre par un consortium HELVETAS, Terre Des Hommes et GIZ avec des sous contractant tels que : Service Social International Afrique de l’Ouest, Médecins du monde – Belgique, Mixed Migration Center, Service Social International, Mouvement Africain des Enfants et Jeunes Travailleurs. Ses parties prenantes sont : les collectivités territoriales, les services techniques étatiques, les acteurs formels et non formels dans l’espace CEDEAO, les organisations de la société civile, les centres de formation et de recherche, les organisations internationales, le secteur privé.

Il est financé par le gouvernement Suisse et a pour groupes cibles les enfants et Jeunes (jusqu’à 24 ans) en mobilité en Afrique du Nord et de l’Ouest, les familles d’accueil et communautés hôtes vulnérables. Ses domaines d’intervention sont l’insertion, l’éducation et la protection.
C’est un projet régional avec 5 pays pilotes (Guinée, Mali, Maroc, Niger et Tunisie), basé sur une approche systémique d’articulation avec l'existant.
Le projet « Enfants et Jeunes sur les routes migratoires en Afrique du Nord et de l’ouest » intègre les thèmes transversaux suivants :
       - Genre Inclusion et Mobilité ;
       - Innovation et digitalisation ;
       - Gestion Projet Sensible au Conflit.
Ses niveaux d’intervention partent du communautaire au dialogue transnational et à l’évolution de politiques publiques.

➢ Objectif général du projet :

Les pays en Afrique de l’Ouest et du Nord disposent de et appliquent un cadre normatif et des capacités pour assurer aux enfants et jeunes en mobilité la protection et l’accès à l’éducation en vue d’améliorer leurs chances et opportunités pour une vie digne.

➢ Effets attendus :

      1 : les EJM ont accès à des services de base de qualité (protection, éducation et Intégration                       socioéconomique) ;
    2 : les acteurs du système sont renforcés pour offrir une meilleure protection, éducation et intégration     socioéconomique ;
      3 : les lois et les stratégies tiennent compte des besoins des EJM.

                                           Prochaine réunion prévue pour le 27 Octobre 2022